8 déc. 2010

Hey



Message à mes lecteurs inexistants:

Je vais bien ! Je suis crevée mais je vais bien.
J'ai du travail et en plus je m'amuse beaucoup, je joue à la marchande avec ma copine de 6 ans, je fais des concours de celui qui mange le plus de neige avec mon pote de 9 ans.
J'ai aussi un super stage où je m'amuse aussi: je manipule des gommettes, je visite des ateliers, je mange des omelettes au comptoir, je découvre Basquiat avec les enfants et j'envoie pleins de mails.

Bientôt j'aurais 20ans, et le maître chinois qui sommeille en moi se réveillera pour vous apportez la paix sous la cascade.

Au revoir.



28 oct. 2010

Beurk



Qu'il est amusant de siffler l'internationale en ayant la gueule de bois.
Qu'il est amusant de croiser une amie après une heure de code.
Qu'il est amusant d'envoyer des mails professionnels.
Qu'il est amusant de faire ses courses à Monoprix.
Qu'il est amusant d'organiser 4 jours dans un salon d'art contemporain.
Qu'il est amusant de se sentir utile, responsable mais aussi en plein apprentissage.
Qu'il est amusant de montrer que l'on ne sait pas tout...
Qu'il est amusant de tomber en Vélib à cause de l'alcool.
Qu'il est amusant de trouer son jean à cause du Vélib.
Qu'il est amusant de Faire du Vélib un peu éméchée.
Qu'il est amusant de manger de la soupe devant une série.

Bref vous l'avez compris, hier et aujourd'hui je me suis bien amusée.


11 oct. 2010

Pour mon unique lectrice régulière, ma maman !! :D




Maman je suis très contente d'avoir trouvé un stage. En plus ma patronne est très gentille avec moi. J'ai tout plein de responsabilités. Ça me fait un peu peur, mais je suis très excitée aussi.
Je cherche toujours du travail. Si je travaillais à Daily Monop ça serait bien, parce que j'aurais tout plein de réductions sur des jus à la guimauves et sur plein d'autres trucs sucrés et plein de glutamate qui font mal au ventre. Par contre si je travaillais le samedi je serais moins contente parce que je pourrais plus partir à la campagne avec mes petits amis le week end. Paris pendant 6 mois sans pauses, c'est triste.
Mais grâce au travail, j'aurais plein d'argent pour faire plein de voyage avec ma future belle auto et avec mon futur permis probatoire.
Pour ça il faudra que je sois très sérieuse, alors promis je vais pas oublier d'aller dans mon auto école. Même si je suis très fatiguée, parce que j'ai veillé trop tard hier soir dans mon lit. J'irai avec mes yeux lourd de sommeil m'endormir et faire plein de jolis dessins sur le coin de ma feuille de code.
Ce qui est bien dans un travail comme à Monoprix, c'est qu'on a pas besoin de réfléchir et on a pas de devoirs comme à l'école. On est très fatigués, et quand on rentre on a pas envie de réfléchir (parce qu'en plus on a tout plein de problème d'adulte) alors on va regarder sa grosse télé, ou faire plein de bidules sur son ordinateur, jusqu'à ce que le marchand de sable passe.

C'est pour ça que j'ai hâte d'être grande et d'avoir un travail.
Par contre les adultes souvent, ils stressent beaucoup à cause de leur travail, ou alors parce qu'ils en ont pas, alors ils ont encore plus envie de regarder la télé en rentrant. Pas besoin de réfléchir pour regarder la télé. On met de côté son cerveau quelques heures. Parce que le plus souvent c'est trop dur de dissocier "cerveau, réflection et stress".
Dans Paris, tout le monde est stressé, tout le monde court partout, je trouve que les adultes ont dirait beaucoup des fourmis, ou des moutons, ou les deux, sauf que les fourmis sont trop intelligentes comparés aux adultes. Les moutons ils courent sans réfléchir, ils suivent le troupeaux parce qu'ils sont trop peureux, tous seuls ils savent pas quoi faire.




22 sept. 2010

Liberian Girl




Un monstre en poil de vêtements et en plume de papiers vit dans la chambre. Un bordel s'amasse autour, seul un chemin subsiste, de la porte au lit. Dedans on n'y voit plus rien.

Deux bols de céréales journaliers; la base de son alimentation.


Aile / Elle / L est un pôle, soit ils la détestent, soit ils l'adulent. Et moi je ne leur fais ni chaud ni froid.
Après la torpeur vient la lucidité.

Je flotte dans les mortes eaux.

Musique de dépressif pour appuyer le tout. Je plongerais bien dans mon nombril pour malaxer et rendre compacte la boule purulente cachée dans mon plexus solaire. Je viendrais vomir les restes de ma soirée chez vous, tout ira pour le mieux.
Merci de vous en soucier.

Pense avec ton pénis, comme toujours.






15 sept. 2010

La putain de nostalgie




Le boule au ventre, la boule de rien. Tu sais pas l'expliquer ça, connasse!!

Elle est la pourtant, bien présente. Elle aime s'enrouler autour d'elle même.
Elle ronge, elle bouffe, elle ment.
Ça ne sert à rien, c'est éphémère mais on l'attise à coup de photos, de souvenirs et de musiques sentimentalo - naiseuses.

Ça me manque, c'est fini, ça ne reviendra jamais... je connaîtrais d'autres glorieuses étapes, d'autres magnifiques histoires mais le reste est terminé, l'instant est dépassé.
Le temps est une unité pourtant, tout est déjà passé.
Alors oui, la photographie m'aide sûrement à croire que je peux les conserver. Elle rassure! Oui on peut encore les voir, ces gens, ces rencontres éphémères, ces instants pour qu'on les pleure de joie, de nostalgie ou de tristesse. Elle nous aide à y croire dur comme fer, à se rattacher à un rien car cela ne sert strictement à rien de se repasser en boucle les souvenirs de nos vacances tombées en poussière.

A rien, peut être, sauf si on aime pleurer comme moi.


12 sept. 2010

Tomorrow i grow up



Laissez moi encore aujourd'hui, aujourd'hui pour récupérer de ces magnifiques vacances.

Demain je dois grandir, demain promis je serais une adulte mais pas aujourd'hui s'il vous plaît.
Demain je deviens responsable, demain je rentrerais dans le train train, même s'il est tout nouveau pour moi. Demain je me met sur le marché. Promis demain j'agis.
Demain je chercherais un travail, un appartement, demain je réviserais mon code, et repasserais mon examen, demain je réglerais des papiers, j'écrirais une lettre de motivation. Demain je me lève tôt.

Demain la journée sera longue.

5 août 2010




Je comptais faire un brainstorming dernièrement sur mes projets mais les mots me bloquent en ce moment!

* AVENIR. PROJET. FUTUR. ENVIE. PEUR.
DOUTE. CONCRET. ADULTE. GRANDIR. AIMER. *


Ça me bloque, ça me suit, je l'attend mais je me méfie.
Je m'en vais revoir le pays que je chérie. Ma maison, mon air, mon nid.
J'entends raisonner.
Je sens venir les vagues déferlantes, me claquant a la figure. La grande inspiration! Sous l'eau j'ai peur un instant, mais quand je ressors ma tête la chose qu'il me reste est l'attente de la prochaine vague. Qu'elle soir grande ! Je la vois venir, gigantesque, face à moi. Je trépigne, je jubile, j'explose de joie, d'adrénaline; un peu d'appréhension, d'excitation et de choc!
Mes sensations fortes préférées (avant le tonnerre de Zeus).
Quant à plus tard, le souffle d'un cheval dans mon cou, m'apaisera.
Ma douceur favorite (avant une meringue au chocolat).


31 juil. 2010

Un recul par rapport a l'adolescence!



En leur présence j'ai encore grandit, même si la plupart était des merdeux, des abrutis ou des ptits cons. Je les chérit tous, même si sûrement d'ici quelques mois j'aurais oublié la majorité de leur prénoms, le plus important reste et j'ai toujours un petit pincement sachant que ce ne sont pour la plupart que des rencontres éphémères.
Bon après les mots c'est que du caca a coté de tous ça, ça fait bête et concon comme un pet sur le bitume, ça glisse comme du savon dans la raie mais après voila tout je suis une grande sentimentale culcul la praline, qui aime les gosses même quand ceux ci veulent la frapper (histoire vraie).

Je conseille à tous ceux qui aime un minimum les gosses, bien entendu, d'être animateur un jour car ça en apprend plus que n'importe quelles études théoriques sur soi, sur les autres, sur le monde, sur la vie.

Bien dit Jacky !

17 juin 2010

Un gyre océanique est un gigantesque tourbillon d'eau océanique formé d'un ensemble de courants marins.



La moisson fut terrible. 15h15 : je regarde au loin l'espace graphique. Je surplombe un quart de seconde, RIEN.

Affalée mollement, elle suinte... Devant son téléviseur, telle un zombi, elle zappe de chaînes en chaînes, tombant d'abord sur C'est à dire, en passant par un documentaire sur Hitler, les meilleurs clip des années 90, ou encore le zapping de l'info qui lui jette aux yeux les horreurs du monde jusqu'à qu'elle décide d'éteindre la boîte à naiseries.

Morceaux par morceaux, cherchant à créer la moindre et insignifiante petite chose qui pourra faire d'elle quelqu'un de remarquable. Les voisins et elle s'échangent un bonjour chaque jour sans même se regarder dans le blanc du miroir vide qui leur sert d'oeil.

Triste fin pour un combattant, 18h49: il allume une cigarette et l'éteint après trois bouffées.

11 juin 2010

Les poissons rouges



Quand tu pars t'acheter des coquillettes, jamais il ne te viendrait à l'esprit que cela peut être ton dernier repas.
A quand remonte sa dernière cigarette ? A quand remonte son dernier baiser ? Son dernier verre ? Quel était son dernier repas ? Sa dernière pensée ? A quoi pensait il en changeant ses foutus volets ?

J'inspire, j'expire, j'y pense depuis déjà trop longtemps...
Le concept de Carpe Diem, on l'encense, mais ce ne sont que des mots.
Ce choc de la perte même si elle est lointaine, nous amène à y penser: la mort est là, c'est ce qui donne le prix à la vie mais dans deux jours on l'aura déjà oublié, jusqu'au service funèbre où on y sera encore une fois confronté, jusqu'à la prochaine fois. Entre les deux on aura oublié à quel point on été triste, choqué et en colère. On maudira le train train, on sera stressé. On voudra encore les piétiner sans se souvenir de cette chère, tendre et pesante présence au dessus de notre tête bien pensante.
On foulera le macadam, tête baissée. Le concept de la mort est dépassée, obsolète, ringard.

Ad vitam aeternam, mon ami, demain je boirais en ton honneur, pour chérir ces instants lourd de lucidité, où sans craintes aucune je profiterais.

On te le doit bien, va.



4 juin 2010

Program Files



Il y à de cela quelques jours une jeune adolescente de 14 ans m'a parlé de sa situation amoureuse peu garnie. Cette jeune fille, appelons la Véronique, m'a parlé des sentiments qu'elle éprouve pour des gens qui ne la remarque pas. Machinalement elle pense que c'est parce qu'elle est moche, bête ou autre. En fait elle ne se rend absolument pas compte des mauvais choix de cible qu'elle fait, non pas que ces cibles lui soient inaccessibles, juste qu'elle vise ce qu'elle ne peut pas avoir, qu'il soit déjà maqué, imaginaire ou homosexuel.

Elle attend encore mes conseils.


13 mai 2010

Jeunesse











Après avoir couru le marathon je me rend bien compte que de se poser pour prendre le thé est une activité, qui sous un air ennuyeux, regorge de surprises.
J'habite alors la tasse, loger dans la mousse du café ou dans le fond mielleux du thé.

Ah, les belles mains ! Elles ont vécus, elles sont belles et pleines de la vie.
Les sillons, les creux et les bosses leur siéent à merveille.
Ah, ce que j'aimerais leur ressembler quand je serais grande!

7 mai 2010

Blop !



Un gros rougeaud tentait de me faire du pied, et poliment je repoussais le gros galet qui lui servait de pied. A la fenêtre du métropolitain, j'apercevais au loin dans la rue château-landon, mon ancien lycée. Les souvenirs de mon angoisse, avant de faire un devoir de philosophie à la dernière minute, me remontaient telle de la bile chaude.

OUI J'AIME LE VOMI!

Je sentais ses yeux globuleux continuant de me fixer avec un air ahuri, à ce moment précis je repensais tant bien que mal à la discussion de mon cours sur l'importance du mensonge pour s'intégrer en société. Ils n'avaient pas tort car si j'étais complètement honnête j'aurais suivi mon instinct qui me disait d'écraser le bulbe de ses orteils avec ma force légendaire.




4 mai 2010

jadoremangerdeschouxdebruxellesavecdelacompotederhubarbe


Appâter un gorille avec une escalope de dinde.
Poser son postérieur sur une plaque électrique.
Parler de son gros poireau sur la figure à une caissière.
Manger une tartine de vomi tiède.
Chanter Sexbomb à son vieil oncle malade.
Lire un passage de la Bible avec l'accent chinois.
Se prendre pour un écureuil le temps d'une journée.
Polariser un ours brun.
Fabriquer une machine a mettre des pantoufles.
Ronfler sur l'épaule d'une nonne.
Parler avec la bouche pleine de purée.

20 avr. 2010

Relativité



Un volcan... sacré bonne excuse !
Tanpis.

A la place d'une partie de la grande bretagne je découvrirais une partie isolée du groupe nominal.

On ne démonte pas mes amis, je vais savourer ces vacances et croquer la vie à pleines dents.

Photo : Luc Choquer

19 avr. 2010

A la tienne Etienne


Loin de là l'idée de me comparer à un personnage de série télévisée mais il faut dire que j'ai du John Cage avec moins de tocs, du Ally McBeal avec moins de niaiseries vomitives et d'obsession sur le grand amour et du John Dorian avec moins de... rien.
Le point commun est une imagination un peu trop débordante et un désir d'aimer plus fort que le nuage de fumée qui empêche mon départ en Ecosse. Ce n'est pas exactement le même imaginaire que je partage avec les deux premiers car je sais distinguer réel et imaginaire et que je ne chante pas du Barry White pour me donner confiance même si il faut le dire après test, ça marche. Mais je m'enferme un peu parfois dans mes fantasmes, ça me rassure, je vis une relation torride avec le spectre de l'homme auquel je pense mais j'entretiens à cause de cela une relation très platonique avec l'homme sur lequel je fantasme. Ce qui n'arrange pas mes affaire c'est que je suis un coeur d'artichaut, mes amis. Après une folle danse plein de flirt et d'envie avec un bel homme même si ce moment est éphémère et n'a aucun sens pour le futur je me repasse en boucle le film de cette soirée magique aux accents bucoliques, mélodiques, nostalgiques et mélodramatique jusqu'en éprouver un instant de bonheur suivi d'un instant de frustration intense du au fait qu'il n'est pas vrai. Pendant des jours je vais me créer des scénarios magistraux où ce beaux mâle viendra me rejoindre en courant jusqu'à la gare pour me dire qu'il m'aime et qu'il veut que je reste encore un peu (pour bien sur ne plus nous séparer). Je déballe tout voila c'est dit. J'ajoute pour justifier ma confession honteuse que je suis au summum de ma niaiserie dans mon imaginaire donc personne n'en pâtit sauf de temps à autres mes amis qui doivent supporter mes plaintes sur mon manque d'amour et de Sexe. Et voila donc le deuxième point abordé, je suis pas totalement niaise car aussi dans mes fantasmes je vois du sexe cru et bestial sans un mot prononcé et toujours sur des toilettes débordantes de vomis (et ça c'est pour la partie trash qui justifie aussi le fait que je ne suis pas totalement cul cul).

Bref un petit partage de l'intimité de ma folie chronique mais croyez moi (comme si vous étiez une myriade de petites gens, dans le beau sens, lisant cet article) je ne me crois pas différente et anticonformiste pour autant chacun à son fardeau à porter je vous l'accorde.

9 avr. 2010

DECOMPTE



SCOTLAND : J-10

BERLIN : J-46
SUMMER HOLIDAYS: J-56
ROAD TRIP: A-1


Mon enthousiasme se révèle quand je pense à mes futurs voyages. L'avenir m'excite toujours autant. J'entretiens ce rapport, on pourrait appeler cela la nostalgie du futur. Avant j'entretenais ce rapport avec le passé.

Dans ce cas où est mon rapport avec le présent ?

Ce rapport n'est ni bon ni mauvais, il est.
Je profite des bons moments sans trop y réfléchir.
Je pense trop et j'espère peut être trop du futur, et cela me fait voir, trop souvent, le présent banal.

Mon écriture est trop convenue malheureusement, quand le moment sera le bon je ferais un texte plus fou, plus vrai, moins retenu, plus drôle et plus intéressant. En attendant je vais aller à mon premier cours de code, car c'est cela qui me rapproche du grand voyage.



26 mars 2010

Un verre de chocolat au lair devant Arté!



Une histoire d'amour incluant tout d'abord un verre de vin rouge, un bain chaud, du tabac, de la confiture de lait et Jimmy Hendrix et enfin une couette, un verre de chocolat au lait et Tracks. Un bon jeudi soir comme on les aime après une dure journée de presque 12 heures à la fac et un dos en pièce...

J'aime le printemps et l'avênement des pics niques entre amis, des films chantant de Jacques Demy, des bourgeons, des oiseaux, de l'orage qui arrive. J'aime le fait que l'on puisse sortir avec une simple veste sur le dos au lieu de quatre couches de pulls hideux pour éviter la congélation mais qui n'evitent pas pour autant la transpiration dans le métro sur la ligne 13. Le printemps c'est aussi haïr encore plus Paris car nos seules envies sont des escapades dans la nature pour se rouler nu dans les brins d'herbe coupé et sniffer des lignes de pollen, c'est aussi aussi sourire très fort en voyant quelques rayons de soleils éphémères...



25 mars 2010

Ce que l'on appelle échec n'est pas la chute mais le fait de rester à terre.

Mais mardi je me suis relevée, pas en guerrière comme j'avais l'habitude autrefois mais bien en victime, un peu amochée et vulnérable contrairement à ce que je voulais leur faire croire...
Sur le coup j'ai vécu ça comme une défaite, d'abandonner, de ne pas me battre contre la douleur et de ne pas continuer. Mais parfois il faut savoir faire preuve de sagesse au lieu de jouer de son orgueil. En continuant mon égo s'en aurait remis, mon dos un peu moins.


3 mars 2010

Valley of Neptune


L'écriture devient difficile et si les concepts fumeux de l'art contemporain n'ont pas déjà détruit mon cerveau, je peux m'estimer chanceuse.
A cette heure si tardive, je n'ai aucune idée de ce que je fais encore à retourner des questions idiotes dans ma tête, mais bizarrement je m'y accroche. Me questionner est mon passe temps favoris, ça j'en ai bien peur. Les pensées obsessionnelles que j'ai la nuit sont comme les vilains pâtés de sable que les enfants construisent sur la plage et qui ne donnent qu'une envie; lancer un coup de pied dedans, mais pas par politesse, par bienséance ou bien par lâcheté et par peur on ne le fait que quand les parents et enfants on le dos tourné, détruisant une oeuvre personnelle et remplaçant ainsi le rôle primordial de la nature et du temps.

Digression

A un moment tu t'amuses avec une amie à faire une liste d'actions farfelues, banales ou spontanées et ensuite tu te retrouve a embrasser un inconnu un peu farfelu lui aussi dans le métro, cette action étant dans la fameuse liste ? Mais où est passé le hasard ? Les coïncidences parfois m'étonnent, on appel cela la loi de l'attraction.
Maintenant il ne me reste plus qu'à prier pour qu'une montgolfière se pose sous mes yeux, histoire que j'atterrisse dans un champs de coquelicot, que je danse autour d'un feu toute nue en avalant des champignons hallucinogènes et qu'ensuite je me ballade en forêt sur le dos d'une licorne pour rejoindre mon doux amour Zach Braff sur une plage de sable fin.
Je dis ça, je ne dis rien...

13 févr. 2010

Réunion de consommateurs



La vraie vie c'est se fumer un bon joint dans son bain! Manger des tartines de kiri en écoutant de la hard tek ou même faire l'amour dans des toilettes quelconques et qui sait peut être pleines de vomi...
C'est un hymne à mes amours déchus que je vous fait, mes amours rêvés, mes amours déçus ou inachevés. Parce qu'ils sont bien là... Il y en a des tonnes, des tonnes de fantasmes inavoués, de timidité trop présente, de manque de spontanéité, de trop pleins de peurs alors qu'après tout comme disait Jean Pierre Castaldi "on a rien sans rien".

Alors à Am... Au... Di... Sa... Quen... Ré... Si... aux beaux inconnus, merci et à bientot, dis je un morceau de carotte coincé entre les dents, en écoutant Michel Cymes faire des blagues à caractère sexuel et mon chat qui miaule de manière plaintive.

Maintenant je rêve de muffins avec du kiri, de soirées arrosées, de drogues en tout genre et de trotskistes en kilt m'accueillant à l'aéroport de Glasgow et de révolutionnaires en béret rouge m'accueillant sur une plage du pays Basque avec en simple guise d'apparat une feuille de vigne.

2 févr. 2010

Lucien je t'aime!


Les pensées que je médite
sont plus noires que l'anthracite
Mais que faire quand tu te fous
Si éperdument de nous
Si à rire je t'incite
C'est que mon humour anthracite
A tourné en dérision
Ton dédain et ma passion
Mais prends garde ma petite
À mon humeur anthracite
J'arracherai animal
Le cri et les fleurs du mal
Fleurs de serre fleurs maudites
À la nuit noire anthracite
Je les prendrai malgré toi
Sous les ronces de tes doigts
Allons viens, viens et fais vite
Que ta chaleur anthracite
Vienne réchauffer mon cœur
Et refroidir ma fureur
Tout contre moi tu t'agites
Dans une rage anthracite
Mais qu'importe si tu mords
Je veux ton âme et ton corps
C'est ton regard que j'évite
Car le mien est anthracite
Et je n'veux point que tu voies
Tout l'amour que j'ai pour toi
Je t'aime ô ma belle Aphrodite
A l'âme noir anthracite
Mais plus t'aime t'aimerai
Plus me mine minerai

CULTE


IMPATIENTE DE VOIR ARRIVER LA LUNE ENCORE TROP NOUVELLE, ELLE SUIT LE RYTHME ENDIABLE DES VAGUES DEFERLANT PAR CENTAINES.
ENCORE TROP APPEUREE, JADIS ELLE A VECU, COURANT SUR MILLE CHEMINS, VOGUANT SUR MILLE COURS D'EAU. AUJOURD'HUI, ENCORE, ELLE PRIE SUR LA COLLINE, RELIANT SES DEUX PAUMES SUINTANTES VERS SON COEUR ALLETANT, FRAPPANT, COGNANT GRANDS COUPS DANS LA CAGE QUI LUI SERVAIT DE REFUGE. AUTREFOIS MALADE D'AMOUR POUR UN SOLDAT DECHU, ELLE CROYAIT BIEN FAIRE EN SE CACHANT, RECROQUEVILLEE, DANS UNE GROTTE HUMIDE AVEC LUI, SON TENDRE AMOUR.
POURQUOI FAUT-IL TOUJOURS, DIT ELLE, AVOIR PEUR DE L'ETRANGE, QUAND ON SAIT QUE C'EST LUI, CET ETRANGER, QUI NOUS FAIT VIVRE EN FAIT?
CAR A MESURE QU'ELLE LE DECOUVRAIT, ELLE SENTAIT ARRIVER EN ELLE L'OR CHAUD ET ENSOLEILLE DU BONHEUR SACRE. ET MALGRE CET INCONNU S'APPROCHANT BIEN TROP VITE, ELLE SAVAIT, EN FAIT, QU'ELLE N'ETAIT PAS PERDUE, NON, LOIN DE LA, ELLE SE RETROUVAIT.
ALORS, QUAND LE SOMBRE DESESPOIR VOUS GUETTE; PENSEZ BIEN QU'IL EST EST REALITE LE BONHEUR QUE VOUS CRAIGNEZ!

26 janv. 2010

Sodomite




Je prend la décision, en ce jour, qu'en plus de Josette Latruffe, mon fameux double diabolique, j'aurais Huberte Phallange, la jeune fille en fleur, l'enfant qui tombe amoureuse, balourde, maladroite...
Amusez vous de moi, riez mes amis, je suis heureuse, j'aime les truites, les aubergines frites, la raclette et les basques :D

6 janv. 2010