13 sept. 2011

L'attention monte.


L'heure du grand départ a sonné et j'ai sacrément la pétoche.
Pour rien à dire vrai. 

La France comme cadre  -  Le temps réduit  -  Les gens pas si éloignés que ça. 

Je sens comme un grand vide autour de moi. Cette furieuse sensation comme au bord d'un précipice et que tout autour de nous, nous happe, nous aspire...
Deux, voir trois ans que j'attend ce voyage et j'ai comme l'impression que j'ai placé la barre trop haut.
J'ai peur d'être déçue, mais de quoi ? De moi, sûrement.
Je sais pertinemment que je ne pourrais pas tout faire, tout voir et tout accomplir. Ça serait trop bête à vrai dire. Je le sais bien, à quoi bon avoir peur.

C'est une grande première pour moi. La première fois que j'ai peur d'être seule.

Ce n'est pourtant pas comme si je partais au bout du monde pendant un an, bon Dieu.