20 avr. 2012

Brainstorming


Je n'ai pas écrit depuis longtemps car je crois que je n'ai pas une furieuse envie de me dévoiler en ce moment. Je me rend compte que de le faire ne me sert pas souvent à grand chose. Ce n'est que se montrer encore plus vulnérable et donner le bâton pour se faire battre. Je préfère écouter, c'est moins dangereux.
                 Je fais partie de cette race de gens hypersensibles qui cherchent toute leur vie en à le cacher, en vain, et c'est pour cette raison que je dois surtout me méfier de moi-même.
Je ne sais pas qui nous a mis en premier lieu l'idée que la vie était forcément une tragédie, mais si je le rencontrai je lui dirais ma manière de pensée. Après avoir revé d'hélicoptère, de guerre , de jungle sombre et moite, de serpents terrifiants, d'iguanes multicolores et d'eau boueuse; Je ne fais que m'enfoncer de plus en plus profond.

             Je pendrais par les pieds la personne qui nous à dit que pour être heureux il fallait forcément souffrir, qu'on ne mérite pas le bonheur simplement et qu'il nous fallait toujours lutter pour obtenir ce qu'on veut. Les gens ont gobé toutes ces conneries à force d'histoires à l'eau de rose et de tragédies grecques.

Je le pendrais par les pieds vu que le temps qu'il m'a fait perdre jusqu'à présent.

Je me sens embourbée, la plupart du temps prise au piège dans un flot continuel de choses incontrolées, par le flux et le reflux de mes stupides idéaux qui me font porter des oeillères si opaques qu'on y verrait pas un rayon de soleil traverser la toile.
          Et je me fous de savoir que vous ne comprenez rien à ce que je raconte, on écrit jamais pour les autres mais bien parce qu'on ne peut s'en empêcher .

Je n'arrête pas de me sentir maudite. J'ai conscience d'avoir créé ma propre malédiction mais à présent j'aimerais avoir la mystérieuse recette de l'oubli. 

             Pour la première fois de ma vie je rêve d'un avenir serein qui s'en tienne au plan initial jusqu'au bout, sans fausses notes, sans dérapages. Bien entendu je n'échappe pas aux contradictions, si propres à l'humain. J'exige que rien ne vienne ébranler mon petit idéal tout en continuant à rêver aux grandes aventures, comme une petite fille.

La perspective d'un quotidien, d'une routine dans les grands bras poilus d'un orang outan me rafraichissent heureusement l'esprit!