30 nov. 2012

Balivernes



Bien que je n'ai dormi seulement 4 heures la nuit dernière, me voilà encore debout à cette heure ci avec nulle envie de dormir.

Je palpe toujours l'ambiance de la nuit du bout de mes doigts, du battement de mes cils, bref la nuit m'appartient. Je tourne toujours en rond comme une âme en peine et trouve pourtant des occupations certes parfois inutiles mais au final je ne m'ennuie pas et l'heure défile comme si les minutes, les secondes n'étaient que des gouttes d'eau qui roulaient, entraînées par le vent, le long d'une vitre de bagnole.

J'ai cette irrémédiable envie de faire la fête qui n'est pas assouvie et je sens ce manque de folie parcourir ma tête par vague, d'où cette possible boule d'énergie qui émane de moi et qui est d'habitude canaliser par ces orgies de danse et de recherche de limites jamais atteintes!

Je sens que je suis dans une bulle que je ne comprend pas, je ne me sens intégrée nulle part (exceptée chez moi) mais pas non plus rejetée; je ne dois pas être de ces filles qui rayonnent et qui ont des demandes et des invitations spontanées qui pleuvent. Je pense que je les fais franchement bien marrer mais que finalement sous cette vieille carapace de tortue je dois sembler un peu inaccessible ou peut être vide, que sais-je encore ?

Je ne vais ni mal ni bien, bien que dernièrement de vieilles histoires courent le long de mon échine et me remontent dans le gosier. Et aujourd'hui que le stress des rendus, des deads lines, des comptes à rendre vient pointer le bout de son nez; j'ai envie de me barrer sans jamais me retourner, toujours motivée par cette fameuse crainte qu'a la majeure partie d'entre nous: celle que tout ce tintamarre autour de ces fameuses obligations fasse partie des choses qui nous enlève un peu de plaisir ;)

Aujourd'hui alors, Que faire? Rester les bras croisés, attendant que le saint esprit descende sur terre dans le corps d'un Jésus bodybuildé; ou se bouger les fesses à la recherche de la nouvelle star? Nul ne le sait, pas même moi, qui prise d'une légère folie de l'écriture en vient à se demander pourquoi je mâche un chewing-gum à 2h du matin.

Ah divine allégresse que provoque l'écriture du soir, l'écriture invraisemblable et gentillement incompréhensible, l'écriture inutile qui ne libère ni emprisonne, qui ne répond ni ne questionne! Bref je devrais me mettre au rap ou aux émissions radio avec Cauet peu importe...