13 sept. 2011

L'attention monte.


L'heure du grand départ a sonné et j'ai sacrément la pétoche.
Pour rien à dire vrai. 

La France comme cadre  -  Le temps réduit  -  Les gens pas si éloignés que ça. 

Je sens comme un grand vide autour de moi. Cette furieuse sensation comme au bord d'un précipice et que tout autour de nous, nous happe, nous aspire...
Deux, voir trois ans que j'attend ce voyage et j'ai comme l'impression que j'ai placé la barre trop haut.
J'ai peur d'être déçue, mais de quoi ? De moi, sûrement.
Je sais pertinemment que je ne pourrais pas tout faire, tout voir et tout accomplir. Ça serait trop bête à vrai dire. Je le sais bien, à quoi bon avoir peur.

C'est une grande première pour moi. La première fois que j'ai peur d'être seule.

Ce n'est pourtant pas comme si je partais au bout du monde pendant un an, bon Dieu.

14 août 2011

Méandres des calculs biliaires.




Finalement je ne sais pas trop quoi en penser.
Y a t-il forcément besoin de quelqu'un dans nos vies?

Pourquoi ne pas rester seul, bon dieu. Pourquoi sommes nous des bêtes sociales ? Des animaux politiques, comme dirait ce bon vieux Aristote.

Jadis je ne pensais pas à tout ceci et à vrai dire, pourquoi devrais je y penser aujourd'hui, à 5H30 du matin sur ce matelas dégueulasse, dans cette chambre en bordel après avoir encore dépensé du fric sur internet que je devrais garder pour plus important.

Comment serais-je dans 10 ans, qu'est ce que je ferais ?
Est ce que j'aurais fait des études de photos, est ce que je serais sur le Macchu Pichu, est ce que j'aurais un gamin, est ce que je serais seule, est ce que j'aurais maigri, est ce que j'aimerais de manière aussi maladive acheter des fringues... Qui sait peut être rien de cela?

Et je l'espère, non pas que je n'ai pas envie de faire de la photo ou de rencontrer l'amour; c'est juste que j'aimerais être surprise par l'avenir et ne surtout pas, au grand jamais, finir pantouflarde avec un gros lard comme mari et un boulot de bureau. Moi vivante jamais ça.

Ma formulation de phrase demeure toujours très généraliste et peu profonde mais bon on comprend l'idée.

Je me demande si l'écriture peut vous faire découvrir quelqu'un d'une manière complétement différente, plus profonde ou je ne sais quoi. Il est vrai que je me demande comment bon nombre de gens, connaissance, ami, famille ou autre pourrait réagir en me lisant. Seraient ils décontenancés par tant de conneries déblatérées, ou impressionnés par tant de poésie, troublés par ce besoin d'afficher sa vie sur support virtuel a la vue de tous, agacés par ce ton faussement littéraire que peuvent avoir les exs terminal L option art plastique ou peut être juste qu'ils prendraient ça par dessus la jambe comme un écrit qui n'a rien d'exceptionnel (et ils n'auraient pas tort de le penser non plus).

Bref je suis profondément désolée de tourner autour de mon nombril, que j'ai gros depuis que je suis rentré d'Argentine; la cause étant une alimentation déplorable, entre gâteaux devant une série abrutissante, soupe chinoise devant une série abrutissante ou chips entre amis (devant une série abrutissante: Non c'est pas ça pardon).

Bref voila, bonne nuit les petits.


11 août 2011



Qu'est ce que nos voyages disent de nous ? Que racontent ils ?
Nous sommes des romantiques, des poètes, des curieux ou juste des touristes parmi d'autre ?
Je n'arrive pas à croire qu'il y a 12 jours j'ai pu être a 12000 km d'ici.

L'oppression parisienne continue, le brouillard du quotidien entre deux eaux, la nostalgie et les souvenirs enfouis.

Je suis perdue ici!

J'ai repris contact mais je sais que plus jamais je ne reverrais son visage, même si on ne l'avoue jamais vraiment. On préfère croire qu'un jour peut-être ça arrivera.

L'atmosphère humide de Val Paraiso me manque, la voie lactée et les nuances infinies de bleu, les secousses des bus dans la nuit, la connexion à la nature, la sensation de dépaysement total ainsi que le fait de se sentir loin de chez soi.

"Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude;
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
[...]
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés."

Pablo Neruda


Quand au large, je ressentirais la tempête,
Quand sur la rive, je ressentirais les vagues,
Quand bientôt je prendrais le large,
Quand bientôt je prendrais la route,
Ne comptez pas trop sur moi, pour revenir...








19 juin 2011

Platitudes sans nom


Aurais-je un jour la certitude que ce que j'écrit est assez intéressant pour être dévoilé ?

Les mots ne se bousculent pas forcément au portillon et je crois que la barrière, qu'elle soit virtuelle ou physique, qui existe entre mon petit ordinateur et le reste du monde n'est pas assez grande pour me permettre de parler librement, ou c'est le contraire. Je me perds...
Bref dans tous les cas possibles, il s'avère que j'ai beaucoup plus de mal à écrire librement sur ce foutu blog que sur des feuilles volantes ou un carnet secret (hihi... Pardonnez moi), alors que plus jeune (comprenez il y a un an ou deux) dès que l'inspiration et les idées venaient toquer au portillon de mon cerveau, ni une ni deux, sans questionnement éthique, morale ou autre; je tapais à vitesse grand V à l'aide de deux de mes doigts rongés (car oui je l'avoue je ne sais pas taper à plus de deux doigts).

  • Serais ce que qu'on appelle la maturité ?

Je remarque ce fait aussi en dehors du virtuel. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, je raconte beaucoup moins ma vie aux parfaits inconnus. Peut être qu'il ne m'arrive plus autant de choses croustillantes, mais de toutes les manières, je crois que j'aime moins cela. Je n'ai peut être plus autant besoin de l'aval de mes pères (peut importe qui ils sont, ou étaient).
Par contre j'embête toujours autant mes proches, mais ça c'est tant mieux me dira t-on.

En tout cas je ne voulais absolument pas parler de ça à la base mais je trouve cet article complet tant je me complais à le relire. (Ahah la blague)




30 mai 2011

Aujourd'hui le sang a coulé, aujourd'hui j'ai tué.



Nous étions étrangers jusqu'à ce matin ou tu t'es infiltré par mégarde dans mon espace vital, cherchant à fuir ton ennemi, membre actuel de ma famille!

Chacun de nous a eu peur, surtout toi je pense.

11H30: Je t'ai trouvé à l'agonie, encore capable de marcher. 14H: Encore vivant, te battant si fort contre ta destinée, gigotant pour ta survie. 15H30: Je n'ai pas pu supporté ta souffrance, je t'ai achevé avec une planche de bois.

Heure du décès: 15h33, les yeux injectés de sang.
Le pot de fleur aura été ta dernière demeure.

Rest In Peace Nestor le rat !!
Tu feras toujours partie de moi.




22 avr. 2011

Inutilité chronique



Mes articles se font de plus en plus rares, j'ai sûrement une perte d'inspiration, où une furieuse désillusion du fait d'écrire des choses futiles sur un support virtuel.

En tout cas je suis toujours bien vivante, je sais de moins en moins de quoi mon avenir sera fait, mais une chose est sûre je vis toujours des hauts et des bas.

Me voila bien humaine après tout, une sorte de boule d'incompréhensions et de pseudos interrogations naïves sur ce que peut être la vie. En comparaison de bien des gens je ne suis qu'une ignorante, alors que pour d'autres je ne suis qu'une petite snobe, arrogante qui croit tout savoir. Je suis bien sûr les deux à la fois et aucune de celles ci, pourtant je suis bien là à écrire mes pensées furibondes sur un clavier déconnant à longueur de temps.
L'ordinateur est une chose bien étrange. Il comble une solitude ou nous fait passer pour des gens géniaux. C'est un faiseur de chimères.

Enfin tout ça pour dire que je suis loin d'être Dostoïevski ou Hemingway (ceci dit si c'est pour finir bipolaire et me suicider à coup de fusil, heureusement pour moi !)





8 févr. 2011


C'est comme si je parlais à un fantôme.
En réalité quand j'inspire je ressens comme un poids. A vrai dire je ne lui ai jamais dit.
Pourtant qui sait peut être que ça changerais quelque chose. Ou pas.
C'est toujours la même vie, toujours la même journée qui défile. Un jour sans fin à ne faire qu'attendre le lendemain.
Je ronge mes ongles.
Les jours où je suis chanceuse je vois un ami, les jours sans je vais juste au boulot, je mange un bol de céréales devant une quelconque série qui m'occupera l'esprit.
Ma vie, actuellement se résume à une liste d'actions que je dois effectuer avant une date limite.
J'écoute les mêmes morceaux selon certaines périodes de ma vie.
On se met chacun en mode veille, avec un morceau prédéfini en fonction de notre humeur du moment. Les seuls moments où tout change sont eux aussi programmés. De juillet à septembre...

Mon dieu, tu parles d'un écrit de dépressive, et pourtant tout va bien, crois moi !!


28 janv. 2011

Tout le monde s'en fout


J'ai un mal de tête à faire pâlir un général.
Bon Dieu de merde ce que c'est affreux.
Je préférerais qu'on me coupe un doigt de pied la maintenant...
Enfin je dis ça, je dis rien.

Hier j'ai fait un rêve contraignant et prémonitoire.
Aujourd'hui les idées fusent et fusent, comme des briques de lait qu'on jetterait du haut d'un toit.
Enfin je dis ça, je dis rien.

Si seulement Patrick Jane, me tenait la main et me faisait couler la douleur comme de l'eau
- Tu crois que mes migraines partiraient ?
Enfin je dis ça, je dis rien.

J'ai a mon actif plus de 35 séries dans le citron...
Ça fait peur.
Enfin je dis ça, je dis rien.

Omar Sy en plein tournage,
Bixente Lizarazu, dans la rue,
Bogdanoff dans une boîte de strip tease,
Vincent Mac Doom chez Hippy Market.
QUE DU BEAU MONDE !!!
Enfin je dis ça...


Correspondance


Chère X,

J'espère que tout va bien dans tes contrées lointaines.
Ici, Paris reste le même morne et sale Paris, où la misère pullule comme un régiment de cafards hargneux.
Oui, Paris reste pour moi cette ville morose au surplus démographique saisissant. Rien de plus...
Aujourd'hui je suis triste, pour pleins de raisons bêtes. Et comme a chaque fois, j'ai l'impression certaine que quand je t'écris j'ai l'air d'une égocentrique qui ne pense et parle que d'elle alors que de ton coté tu dois vivre des choses tantôt déroutantes, tantôt magiques. Au moins des choses qui sortent de l'ordinaire quotidien qu'est le mien.
Enfin que veux tu je tente de partager ma vie avec cette petite boite électronique qui me sert de substitut de toi.
Le travail reste le même, une routine sans fin qui me permet au moins de me lever le matin. Il faut dire que celui ci m'en apprend de belle sur moi. J'ai définitivement assurée ma position face au fait d'avoir des enfants.
J'en veux, oui, mais surtout pas avant un bout de temps.
Je ne sais définitivement pas si la richesse leur apporte beaucoup, quand on voit le résultat sur la plupart. Je trouve qu'il manque souvent de reconnaissance. Je sais que je suis payé pour cela, mais il n'arrivent pas à voir que la majeure partie du temps je veux leur faire plaisir. C'est un échange, donnant, donnant. J'te donne de toi, tu me donnes en retour. "Et non ça ne fais pas forcément plaisir de jouer pour la dixième fois d'affiler à la maîtresse d'école, mais je le fais quand même car j'adore te voir rigoler"... Bref je m'étale mais je n'arrive vraiment à déceler si c'est un manque de reconnaissance, de l'égocentrisme , ou juste des yeux qui merdent.
Je fais des anachronismes, je vois ça avec mes yeux d'adultes. Je sais qu'il ne faut surtout pas leur reprocher de ne pas faire quelque chose qu'on ne leur a jamais inculquer. Et j'ai bien peur que parfois avoir trop de fric tue leurs valeurs.
Sinon je suis toujours censée procéder au passage de mon permis, et toutes autres tâches administratives qu'on aimerait bien enrouler dans du papier toilettes, enfourner dans notre bouche, mâcher, mâcher et vomir dans les toilettes d'un bar quelconque après quelques verres de scotch.
Enfin, je suis toujours une adolescente fleur bleue, en manque de contact physique, et amoureuse de l'amour.
Qu'il soit pris, a des milliers de kilomètres ou fictif, tout est bon pour moi quand il s'agit de fantasmer sur l'impossible.
C'est comme une drogue, je continue, je n'arrive pas à m'arrêter et pourtant c'est dégueulasse et ça brûle le nez.

J'ai envie d'être en vacances au soleil, de découvrir pleins de nouveaux trucs, de rencontrer des gens nouveaux et de faire l'amour à un beau surfeur sur la plage (pardon désolé cela n'a rien a voir).
Je crois définitivement que je suis phobique du quotidien, des habitudes ... Beurk

Bref voila je viens de te partager mes névroses en 7,54 chrono montre en main.

Je t'embrasse

3 janv. 2011

"Elle en a gros sur la patate !!"



SORS DE CE CORPS FRANCIS LALANNE !!

Tu penses que je suis naïve, je pense que je suis compréhensive.
Alors bien sûr, quand on comprend constamment tous le monde, il nous arrive de nous oublier, de souffrir. Bien sûr quand on arrive à justifier tous les actes on peut être touché.
Mais merde j'ai pas envie d'être une fille jalouse et aigrie qui voit le mal partout et qui se protège égoïstement. Non je suis une optimiste, je crois en les autres.
Et particulièrement en lui, même si j'ai l'air nunuche, même si j'ai l'air idiote.
Tant pis si je comprend.

Love is just around the corner comme dirait si bien Burt Reynolds.