11 août 2011



Qu'est ce que nos voyages disent de nous ? Que racontent ils ?
Nous sommes des romantiques, des poètes, des curieux ou juste des touristes parmi d'autre ?
Je n'arrive pas à croire qu'il y a 12 jours j'ai pu être a 12000 km d'ici.

L'oppression parisienne continue, le brouillard du quotidien entre deux eaux, la nostalgie et les souvenirs enfouis.

Je suis perdue ici!

J'ai repris contact mais je sais que plus jamais je ne reverrais son visage, même si on ne l'avoue jamais vraiment. On préfère croire qu'un jour peut-être ça arrivera.

L'atmosphère humide de Val Paraiso me manque, la voie lactée et les nuances infinies de bleu, les secousses des bus dans la nuit, la connexion à la nature, la sensation de dépaysement total ainsi que le fait de se sentir loin de chez soi.

"Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude;
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
[...]
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés."

Pablo Neruda


Quand au large, je ressentirais la tempête,
Quand sur la rive, je ressentirais les vagues,
Quand bientôt je prendrais le large,
Quand bientôt je prendrais la route,
Ne comptez pas trop sur moi, pour revenir...








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