A + B

Les choses paraissent nouvelles sous le manteau de l'hiver, quand aucun passage n'a encore souillé l'immaculé on pourrait croire qu'on nous donne une chance de reconstruire. C'est si soudain, si poétique, le soir à la lueur des réverbères quand une bruine de neige se décide à frôler la terre.
Pendant ce temps je décide d'arrêter enfin d'avoir peur, de stresser car le doute c'est bien quand ça permet de le transcender et non quand ça nous empêche d'agir alors voilà je suis confiante, j'ai foi en moi, en les autres, en la vie car c'est important de la voir comme une chance, on est vivant, cet état est éphémère donc autant arrêter de se poser des limites, rien ni personne n'a décrété que quoi que ce soit était impossible.

Drôles de coïncidences

J'ai déshabillé Bruce Willis au milieu d'une foule.
Jean Phillipe Smet apparaît bien trop souvent.

Mon père est mort.

La loi de l'attraction

Pour répondre a une amie:
Oui quand on va mieux on le fait plus taire, les textes optimistes se font de plus en plus rares ma fois car à moins de ressentir une extase ou une joie intense, le cafard donne de la verve, on a en général plus de choses à exprimer mais je vais essayer tant bien que mal d'exprimer mes sentiments favorables...
Une ballade en forêt peut vite remettre les idées en place, une bonne conversation avec quelqu'un de rayonnant et doué pour s'exprimer aussi.
Dans la mesure où nous sommes dans la foi, la ferme intention de croire et non dans la négation et l'abaissement de soi nous faisons que ce que souhaitons qu'il arrive, si nous ressassons de mauvaise chose, nous nous en convainquons.
Tout peut arriver, nous nous créons notre vie et même si il y a des obstacles; devons nous par ailleurs les voir comme des obstacles, rien que ce mot est péjoratif...
Parfois la vie est plus simple que nous le croyons, même si ce n'est pas tout de suite , même si il faut passer par des étapes avant d'y arriver rien n'est inscrit pour que nous échouions...
Qui peut décider excepté nous même, de changer, d'être heureux?
Et puis si les choses arrivaient aussi facilement, aurions nous autant envie qu'elles arrivent?
Nous n'avons besoin de rien d'artificiel après tout, il faut aussi savoir se contenter de choses simples.
Le tout est d'être positif et d'intentionner car c'est la loi de l'attraction, si on n'y croit pas on rentre dans un cercle.
Pouvons nous vraiment dire que nous ne sommes pas heureux quand on a même pas essayer de l'être?
Comment pouvons nous réussir si nous nous mettons des limites et que nous continuons à nous dire que nous n'y arriverons pas ?

Un sommet ça se grimpe bordel!

"peu importe si vos actes ont une valeur"

Elle cherche constamment des excuses: des excuses à sa monotonie, à son inactivité, à sa peur... je pense. La pire chose c'est de vouloir se justifier croyez moi, c'est comme si une abeille cherchait à justifier le fait qu'elle butine. Il n'y a aucune raison mes amis de se culpabiliser de la sorte, nos actes sont ce qu'ils sont peu importe leurs conséquences.
Une petite voix dans ma tête me dit souvent de m'enfuir loin, libérer un cheval enfermé dans son box et l'emmener courir dans les prés avec moi, et c'est l'unique action que je n'aurais jamais à justifier.
Peu importe ce qu'ils pensent, ce que la société dicte, il faut s'écouter et c'est la seule voie valable. Alors si elle sent qu'il faut qu'elle fabrique un dirigeable laissez la donc faire, s'il dit aimer se bourrer de charcuterie devant le juste prix, laissez le donc. Peu importe si vos actes ont une valeur, même s'ils n'ont pas toujours de bons impact, ils apporteront peut être, sûrement quelque chose et c'est l'unique but de l'existence.

Remords OUI - Regrets NON

MA CONQUETE - Road Trip Français - sortie mai 2011

Pas un jour où je n'y pense pas, c'est mon moteur et bizarrement aussi le truc qui me ralentit, j'espère tellement de ce futur que je ne fais rien de mon présent. J- 10 mois !

REPORTAGES: Le milieu élitiste de l'art contemporaim RDV FIAC

Plus d'images quand j'aurais la foi d'en remettre, mais y a pas à dire l'art inspire même si tout n'était pas grandiose, d'ailleurs rien ne l'était véritablement (souvent pas assez original, déjà vu, ou trop concept pour pas grand chose voir capillotracté). En tout cas tout ressort assez bien grâce à la photographie.

When was I last home

Message d'espoir

Photo prise par mon frère

Ma vie ne me convient plus, j'en convainc...
L'université est désespérante et intrigante, elle m'ennuie. Je n'ai plus la même écoute, curiosité, excitation à l'idée d'être en art, tout est si bouché, inconfortable, perturbant. On doit faire des compromis, se mettre des limites, beaucoup réfléchir, être original. On en demande beaucoup.
Sachez mes chers que ma déprime est à peu près passée, elle reviendra mais pour le moment je vais mieux, il faut juste que je m'adapte et que je surtout que j'arrête de croire que tout me tombera cuit dans la bouche car cette année n'est pas la même que l'année précédente et ça se sent bien, plus aucuns profs ne s'enthousiasme sur mon travail, j'ai beau être plus originale [ou du moins], moins scolaire que certains étudiants si sages (que s'en ai affligent) on ne me remarque plus (sauf quand je me fais des peintures tribales sur les mains avec une mine de plomb).
C'est dur d'arrêter d'aller vers la facilité, de se bouger le cul, et d'être dans une position moins confortable. Première fois !

Dommage que je n'aime pas les défis (ça me fatigue d'avance de me battre)

Poésie d'un soir.

Les cendres qui se mêlent aux cheveux, la clope aux bec en écoutant du Lou Reed. Parfaite adéquation.

AMADEUS - Jesus lord

Ouch!

L'éternel recommencement, oui maman toutes les semaines se ressemble et je ne pense plus qu'à une chose, sortir de l'hiver, avoir le permis et me casser loin de Paris.
Je vais mieux mais je dois parler... peut être on me prendra pour une dégénérée qui par fatigue regarde un match de foot en explosant de rire à chaque remarques des commentateurs, ou peut être on m'aidera... Les sentiments sont cachés, enfouis voir inexistants en ce jour de Mardi ou je me suis levé, ai pris le métro jusqu'à Stalingrad, me suis rendue compte qu'aujourd'hui je n'avais pas cours le matin, suis rentré chez moi, ai dormi et ne me suis plus levée par la suite...
Le pire c'est qu'à chaque fois que je rate les cours, je l'ai déjà décidé en allant me coucher, et cette décision me conditionne: "Peut - être n'irais je pas en cours demain ? Oh si ne fais pas ta flemmarde" - mais la dernière phrase ne sert déjà plus à rien...

Not in the mood, you know ?

Tu sais ce que je ressens mon cher Alphonse, aujourd'hui n'a pas la même lueur qu'hier, mais demain je sourirais peut être, après qui sait ce que me réserve mon humeur demain, je change tant et tant. Je comprend que tu n'arrives plus à me suivre Alphonse et je m'en excuse, je sais qu'hier je faisais tous pleins de projets et qu'aujourd'hui je les annule froidement sans aucunes explications, je sais que tout a l'heure j'étais apprêtée mais que maintenant je ne veux plus sortir de mon lit, que je souris et que je pleure de suite après. En ce moment mon cher il n'est plus question de toi crois moi, mais de moi et comme d'habitude, je suis égoïste et je te le fais payer. Pardon
Je vais toujours mal, je t'ennuie je sais, mes constants sauts d'humeurs n'ont aucunes raisons apparentes, ils m'agacent tout autant qu'ils t'agacent... Je ne les comprends pas. La montagne s'écroule quand la cloche sonne une minute en avance. Rien n'est assez bien réglé, je ne suis pas assez réglé, je suis inconstante j'en ai bien peur. Le quotidien m'ennuie, je suis incapable de le surmonter, cette chose si simple. Qu'il serait plaisant de danser dans notre quotidien, tu ne trouves pas Alphonse, le rendre si exceptionnel par des rendez vous routiniers de danses sauvages.
Je suis une incapable, je sais agir pour les choses futiles, mais pour les choses que je veux faire, les choses qui me tiennent a coeur, je ne bouge pas d'un pouce. Ces choses importent, même si l'administration est l'obstacle ennuyeux à traverser pour y accéder. Je ne sais pas tenir un engagement, je suis impatiente et excessive. Quand enfin je trouve la volonté d'agir je fais des erreurs je tombe et les choses ne sont plus valables, si j'étais grossière Alphonse je dirais que je les fais "foirer".
Alors Alphonse si ce soir tu me retrouves saoule, une bouteille de vodka vide près de mon oreiller, ne t'étonnes pas...

Les agneaux grandissent maintenant les moutons rugissent.

Vous, membres et représentants de l'empire impartiale, vous petits soldats du feu intérieur, mangeurs de merdes et inconscients volubiles. Vous qui écoutez patiemment le supérieur vicieux qui vous chaperonne, qui suivez sans nulle passion l'ordre pré établi.

"Faiseur de chimère, régisseur des lumières, inventeurs et poussières."

Le Black Out que vous connaissez à présent n'est que le linceul dans lequel vous restez immobiles jusqu'au signal sonore. Braves bêtes, sages et obéissantes, je vous connaît car je fais parti du même troupeau; je fais parti intégrante de cette secte qui ne se sait pas exister. Car elle est là, la norme qui vous paraît logique mais qui se détériore, vous faisant sombrer dans le chaos de vos pensées naissantes. Ca vous effraie - et moi aussi - car espérons, nous rentrons dans un monde où nous devenons enfin maître de nous-même.

...vous inventeurs d'unités, petits habitants de l'espace.

Du sceptre d'Ottokar à Julio Iglesias

Toujours la même, je suis toujours la même personne, même si j'ai trouvé d'autres moyens de communication avec les extra terrestres, même si j'ai inventer le sabre laser, même si j'ai un pied déformé par les radiations. Je me pose toujours les mêmes questions, j'ai toujours les mêmes problèmes. J'écoute les mêmes artistes, même si j'en découvre d'autres, du Peuple de l'herbe à Chinese man! J'aime toujours autant les amours platonique, je réagis toujours autant à l'herbe médicinale, je chante toujours aussi faux dans les aigus, j'aime toujours autant le Pays Basque, j'ai toujours autant envi de voyager, je déprime toujours autant en Septembre, je suis toujours aussi émotive, je m'adapte toujours aussi mal au passage des vacances a la routine parisienne, Paris me saoule toujours autant, j'ai toujours aussi peur de la routine, de l'ennui et pourtant j'ai toujours autant la flemme de bouger mon cul. J'ai toujours les mêmes problèmes en photos, je suis toujours accro aux séries débiles, et je ris toujours autant devant Scrubs même après avoir vu les episodes 10 fois chacun!

"Nooooon je n'ai pas Chanchéé"

Envi d'être niaise ou le retour vengeur et impitoyable du coeur sur la pensée.

Retrouve son adolescence si souvent refoulée en regardant des vieux films niais qu'elle a tant aimé, des séries de jeunes américains un peu bêtes (les séries ET les jeunes). Vois d'un oeil jaloux ces petites relations amoureuses qu'elle voit un peu partout a la TV, dans les films et même chez ses propres amis. Car qui n'a pas envi d'être entourée de bras poilus et musclés, qui n'as pas envi de rire bêtement aux blagues incompréhensibles de son copain, qui n'as pas envi de se filer ses miasmes en embrassement grossièrement sa moitié en public en faisant de gros bruits de bouche, qui n'as pas envi d'être a la place de ses couples insipides, mielleux et niais ? Car on a beau les critiquer (et il le faut), on aimerait énormément être a leur place, et même si je me sens parfois plus évoluée que certaines personnes, que je vois se manger la bouche au cinéma comme si c'était leur unique source de nourriture, je sais qu'il m'arrivera souvent de leur ressembler au yeux des vilains célibataires aigris quand moi même serait éprise d'un garçon gentil mais un peu con !

Approche de la routine

Fin des vacances, gentils sourires qui retombent après la connaissance de la date de sa rentrée. Envie profonde de s'échapper tous les jours de ma vie, en ce qui me concerne. La vie nous tend les bras mes amis, je la sens partout qui s'écoule, je me nourris des projets, des lieux, des autres, de moi!
Prise de conscience collective, avenir incertains et si excitant. Merci à vous. Embrassons nous, célébrons !!

Apart ça, Paris toujours aussi morose, le pays Basque toujours aussi magique, il m'aime et je l'aime encore plus, je finirais mes jours là bas, même si j'ai tout à découvrir encore.

QUEL PLAISIR D'ETRE JEUNE!

Un attroupement d'anthropophages

Mes amis sont gentils, il supporte ma maladie !!