19 juin 2011

Platitudes sans nom


Aurais-je un jour la certitude que ce que j'écrit est assez intéressant pour être dévoilé ?

Les mots ne se bousculent pas forcément au portillon et je crois que la barrière, qu'elle soit virtuelle ou physique, qui existe entre mon petit ordinateur et le reste du monde n'est pas assez grande pour me permettre de parler librement, ou c'est le contraire. Je me perds...
Bref dans tous les cas possibles, il s'avère que j'ai beaucoup plus de mal à écrire librement sur ce foutu blog que sur des feuilles volantes ou un carnet secret (hihi... Pardonnez moi), alors que plus jeune (comprenez il y a un an ou deux) dès que l'inspiration et les idées venaient toquer au portillon de mon cerveau, ni une ni deux, sans questionnement éthique, morale ou autre; je tapais à vitesse grand V à l'aide de deux de mes doigts rongés (car oui je l'avoue je ne sais pas taper à plus de deux doigts).

  • Serais ce que qu'on appelle la maturité ?

Je remarque ce fait aussi en dehors du virtuel. Il est vrai qu'à l'heure actuelle, je raconte beaucoup moins ma vie aux parfaits inconnus. Peut être qu'il ne m'arrive plus autant de choses croustillantes, mais de toutes les manières, je crois que j'aime moins cela. Je n'ai peut être plus autant besoin de l'aval de mes pères (peut importe qui ils sont, ou étaient).
Par contre j'embête toujours autant mes proches, mais ça c'est tant mieux me dira t-on.

En tout cas je ne voulais absolument pas parler de ça à la base mais je trouve cet article complet tant je me complais à le relire. (Ahah la blague)