14 août 2011

Méandres des calculs biliaires.




Finalement je ne sais pas trop quoi en penser.
Y a t-il forcément besoin de quelqu'un dans nos vies?

Pourquoi ne pas rester seul, bon dieu. Pourquoi sommes nous des bêtes sociales ? Des animaux politiques, comme dirait ce bon vieux Aristote.

Jadis je ne pensais pas à tout ceci et à vrai dire, pourquoi devrais je y penser aujourd'hui, à 5H30 du matin sur ce matelas dégueulasse, dans cette chambre en bordel après avoir encore dépensé du fric sur internet que je devrais garder pour plus important.

Comment serais-je dans 10 ans, qu'est ce que je ferais ?
Est ce que j'aurais fait des études de photos, est ce que je serais sur le Macchu Pichu, est ce que j'aurais un gamin, est ce que je serais seule, est ce que j'aurais maigri, est ce que j'aimerais de manière aussi maladive acheter des fringues... Qui sait peut être rien de cela?

Et je l'espère, non pas que je n'ai pas envie de faire de la photo ou de rencontrer l'amour; c'est juste que j'aimerais être surprise par l'avenir et ne surtout pas, au grand jamais, finir pantouflarde avec un gros lard comme mari et un boulot de bureau. Moi vivante jamais ça.

Ma formulation de phrase demeure toujours très généraliste et peu profonde mais bon on comprend l'idée.

Je me demande si l'écriture peut vous faire découvrir quelqu'un d'une manière complétement différente, plus profonde ou je ne sais quoi. Il est vrai que je me demande comment bon nombre de gens, connaissance, ami, famille ou autre pourrait réagir en me lisant. Seraient ils décontenancés par tant de conneries déblatérées, ou impressionnés par tant de poésie, troublés par ce besoin d'afficher sa vie sur support virtuel a la vue de tous, agacés par ce ton faussement littéraire que peuvent avoir les exs terminal L option art plastique ou peut être juste qu'ils prendraient ça par dessus la jambe comme un écrit qui n'a rien d'exceptionnel (et ils n'auraient pas tort de le penser non plus).

Bref je suis profondément désolée de tourner autour de mon nombril, que j'ai gros depuis que je suis rentré d'Argentine; la cause étant une alimentation déplorable, entre gâteaux devant une série abrutissante, soupe chinoise devant une série abrutissante ou chips entre amis (devant une série abrutissante: Non c'est pas ça pardon).

Bref voila, bonne nuit les petits.


11 août 2011



Qu'est ce que nos voyages disent de nous ? Que racontent ils ?
Nous sommes des romantiques, des poètes, des curieux ou juste des touristes parmi d'autre ?
Je n'arrive pas à croire qu'il y a 12 jours j'ai pu être a 12000 km d'ici.

L'oppression parisienne continue, le brouillard du quotidien entre deux eaux, la nostalgie et les souvenirs enfouis.

Je suis perdue ici!

J'ai repris contact mais je sais que plus jamais je ne reverrais son visage, même si on ne l'avoue jamais vraiment. On préfère croire qu'un jour peut-être ça arrivera.

L'atmosphère humide de Val Paraiso me manque, la voie lactée et les nuances infinies de bleu, les secousses des bus dans la nuit, la connexion à la nature, la sensation de dépaysement total ainsi que le fait de se sentir loin de chez soi.

"Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude;
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
[...]
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés."

Pablo Neruda


Quand au large, je ressentirais la tempête,
Quand sur la rive, je ressentirais les vagues,
Quand bientôt je prendrais le large,
Quand bientôt je prendrais la route,
Ne comptez pas trop sur moi, pour revenir...