17 oct. 2009

Not in the mood, you know ?



Tu sais ce que je ressens mon cher Alphonse, aujourd'hui n'a pas la même lueur qu'hier, mais demain je sourirais peut être, après qui sait ce que me réserve mon humeur demain, je change tant et tant. Je comprend que tu n'arrives plus à me suivre Alphonse et je m'en excuse, je sais qu'hier je faisais tous pleins de projets et qu'aujourd'hui je les annule froidement sans aucunes explications, je sais que tout a l'heure j'étais apprêtée mais que maintenant je ne veux plus sortir de mon lit, que je souris et que je pleure de suite après. En ce moment mon cher il n'est plus question de toi crois moi, mais de moi et comme d'habitude, je suis égoïste et je te le fais payer. Pardon
Je vais toujours mal, je t'ennuie je sais, mes constants sauts d'humeurs n'ont aucunes raisons apparentes, ils m'agacent tout autant qu'ils t'agacent... Je ne les comprends pas. La montagne s'écroule quand la cloche sonne une minute en avance. Rien n'est assez bien réglé, je ne suis pas assez réglé, je suis inconstante j'en ai bien peur. Le quotidien m'ennuie, je suis incapable de le surmonter, cette chose si simple. Qu'il serait plaisant de danser dans notre quotidien, tu ne trouves pas Alphonse, le rendre si exceptionnel par des rendez vous routiniers de danses sauvages.
Je suis une incapable, je sais agir pour les choses futiles, mais pour les choses que je veux faire, les choses qui me tiennent a coeur, je ne bouge pas d'un pouce. Ces choses importent, même si l'administration est l'obstacle ennuyeux à traverser pour y accéder. Je ne sais pas tenir un engagement, je suis impatiente et excessive. Quand enfin je trouve la volonté d'agir je fais des erreurs je tombe et les choses ne sont plus valables, si j'étais grossière Alphonse je dirais que je les fais "foirer".
Alors Alphonse si ce soir tu me retrouves saoule, une bouteille de vodka vide près de mon oreiller, ne t'étonnes pas...

1 commentaire:

  1. ah des rdv routiniers de danse sauvage, comme je les souhaite réels moi aussi, du tripal à pierre fendre...se retrouver chaq matin au bo milieu de sa tribu humaine et sortir ses trippes et ses trip comme si demain n'existait pas!
    tu sourirais alors...écoutes ça ma toute belle, ça ns vient du coeur ouvert d'une jeune demoiselle juive prisonnière à l'époque ds un camp de concentration : "a partir de demain je serai triste, à partir de demain pas aujourd'hui, aujourd'hui je serai gaie et chaque jour quelle qu'en soit la dureté je répèterai, à partir de demain je serai triste, pas aujourd'hui"
    Leeloups

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