15 sept. 2010

La putain de nostalgie




Le boule au ventre, la boule de rien. Tu sais pas l'expliquer ça, connasse!!

Elle est la pourtant, bien présente. Elle aime s'enrouler autour d'elle même.
Elle ronge, elle bouffe, elle ment.
Ça ne sert à rien, c'est éphémère mais on l'attise à coup de photos, de souvenirs et de musiques sentimentalo - naiseuses.

Ça me manque, c'est fini, ça ne reviendra jamais... je connaîtrais d'autres glorieuses étapes, d'autres magnifiques histoires mais le reste est terminé, l'instant est dépassé.
Le temps est une unité pourtant, tout est déjà passé.
Alors oui, la photographie m'aide sûrement à croire que je peux les conserver. Elle rassure! Oui on peut encore les voir, ces gens, ces rencontres éphémères, ces instants pour qu'on les pleure de joie, de nostalgie ou de tristesse. Elle nous aide à y croire dur comme fer, à se rattacher à un rien car cela ne sert strictement à rien de se repasser en boucle les souvenirs de nos vacances tombées en poussière.

A rien, peut être, sauf si on aime pleurer comme moi.


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