20 juin 2009

La coquille




L'élite avec un grand E mange des champignons, des melons trempé dans le caviar...... d'aubergine.
Rentrer dans le moule, laisser derrière soi les coquilles vides de son existence. Rattraper le temps perdu, perdu a chercher le pourquoi du comment. Abaisser le levier, lever l'interdiction... Répéter constamment les mêmes blagues, se languir de son homme, l'attendre pour souper!
La bête noire de l'adolescence c'est l'intelligence, pour courir lentement vers les rapports intimes, et délaisser sa coquille!
Quand j'affronte la réalité je me prend mon reflet en pleine gueule!
L'effet boomerang du bordel me crucifix sur place, majestueusement l'oiseau prend son envol, l'adolescent trouve ses ailes, s'envole et abandonne sa coquille.
Peu après je me pose volontairement et rejoint mon cocon.
Rester près de soi même, regarder les fourmis qui passent, se rendre compte que le temps se dissipe autour de soi, avaler l'air autour de sa bouche.
Mon expèrience du terrier, creuser, évider, créer une cavité, faire un trou, bouger la matière qui s'effiloche sous mes doigts, retirer, vider, faire disparaitre.

Je me fais disparaitre sous la terre, terrer dans mon terrier, sortir de ma coquille et enfin renaître.

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